domingo, 18 de maio de 2014

25 VERDADES SOBRE OS REPORTERES SEM FRONTEIRAS

25 vérités sur Reporters Sans Frontières
L’organisation française prétend défendre uniquement la liberté de la presse. En réalité, derrière cette noble façade, se cache un agenda politique bien précis...
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Reporters Sans Frontières
L’organisation française prétend défendre uniquement la liberté de la presse. En réalité, derrière cette noble façade, se cache un agenda politique bien précis...

1. Fondée en 1985 par Robert Ménard, Jean-Claude Guillebaud et Rony Brauman, Reporters sans frontières a pour mission officielle de « défendre la liberté de la presse dans le monde, c’est-à-dire le droit d’informer et d’être informé, conformément à l’Article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’homme ».

2. Néanmoins, en dépit de cette profession de foi officielle, RSF dispose d’un côté obscur et d’un agenda politique bien précis, souvent lié à celui de Washington, et s’en prend notamment aux gouvernements de gauche en Amérique latine, tout en préservant les pays développés.

3. Ainsi, RSF a été financée par le gouvernement des Etats-Unis par le biais de la National Endowment for Democracy. L’organisation ne s’en cache d’ailleurs pas : « Absolument, nous recevons de l’argent de la NED. Et cela ne nous pose aucun problème ».

4. La Fondation nationale pour la démocratie (NED) a été créée par l’ancien président étasunien Ronald Reagan en 1983, à une époque où la violence militaire avait pris le pas sur la diplomatie traditionnelle dans l’approche des affaires internationales. Grâce à sa puissante capacité de pénétration financière, la NED a pour objectif d’affaiblir les gouvernements qui s’opposeraient à la politique étrangère de Washington.

5. Selon le New York Times, [article de mars 1997], la NED « a été créée il y a 15 ans pour réaliser publiquement ce que la Central Intelligence Agency (CIA) a fait subrepticement durant des décennies. Elle dépense 30 millions de dollars par an pour appuyer des partis politiques, des syndicats, des mouvements dissidents et des médias d’information dans des dizaines de pays ».

6. En septembre 1991, Allen Weinstein, père de la législation qui a donné naissance à la NED, a tenu les propos suivants au Washington Post : « Beaucoup de ce que nous faisons aujourd’hui a été fait par la CIA il y a 25 ans de manière clandestine ».

7. Carl Gershman, premier président de la NED, a expliqué la raison d’être de la Fondation en juin 1986 : « Il serait terrible pour les groupes démocratiques du monde entier d’être vus comme subventionnés par la CIA. Nous avons vu cela dans les années 1960, et c’est pour cela qu’on y a mis un terme. C’est parce que nous n’avons pas pu continuer à le faire que la fondation [la NED] a été créée ».

8. Ainsi, selon le New York Times, Allen Weinstein et Carl Gershman, RSF est financée par une officine écran de la CIA.

9. RSF a également reçu un financement du Center for a Free Cuba. Le directeur de l’organisme de l’époque, Franck Calzón, a été par le passé l’un des présidents de la Fondation nationale cubano-américaine (FNCA). Cette dernière est lourdement impliquée dans le terrorisme contre Cuba, comme l’a révélé l’un de ses anciens directeurs José Antonio Llama.

10. RSF a reçu des fonds de la Overbrook Fondation, entité fondée par Frank Altschul, promoteur de Radio Free Europe, station de la CIA pendant la guerre froide, et proche collaborateur de William J. Donovan, chef des services secrets étasuniens dans les années 50 et fondateur de l’Office of Strategic Services, ancêtre de la Central Intelligence Agency.

11. Par le passé, RSF s’est évertuée à passer sous silence les exactions commises par l’armée des Etats-Unis contre les journalistes. Ainsi, RSF ne s’est souvenu que tardivement – cinq ans plus tard – du cas de Sami Al-Haj, journaliste de la chaîne de télévision qatarie Al-Jazeera, arrêté et torturé en Afghanistan par les autorités étasuniennes et ensuite transféré à Guantanamo. Al-Haj a finalement été libéré le 1er mai 2008, après plus de six ans de calvaire. Il a donc fallu une enquête de cinq ans à RSF pour découvrir que Sami Al-Haj avait été arrêté, séquestré et torturé uniquement en raison de sa qualité de journaliste.

12. Dans un rapport du 15 janvier 2004, RSF a exonéré de toute implication les militaires étasuniens responsables de l’assassinat du journaliste espagnol José Couso et de son collègue ukrainien Taras Protsyuk dans l’hôtel Palestine à Bagdad. Selon la famille Couso, « les conclusions de ce rapport exonèrent les auteurs matériels et reconnus du tir sur l’Hôtel Palestine en se basant sur la douteuse impartialité des personnes impliquées, et sur le propre témoignage des auteurs et responsables du tir, rejetant cette responsabilité sur des personnes non identifiées. La réalisation du rapport a été signée par un journaliste, Jean-Paul Mari, qui entretient des relations notoires avec le colonel Philip de Camp, militaire qui a reconnu son implication dans l’attaque et la mort des journalistes de l’Hôtel Palestine, et de plus, son rapport s’appuie sur les témoignages de trois journalistes très proches des forces nord-américaines, tous étasuniens, dont l’un d’eux – Chris Tomlinson – a été membre des services de renseignements de l’armée des Etats-Unis durant plus de sept ans. Aucun des journalistes espagnols qui se trouvaient dans l’Hôtel n’a été consulté pour l’élaboration de ce document ». Le 16 janvier 2007, le juge madrilène Santiago Pedraz a émis un mandat d’arrêt international à l’encontre du sergent Shawn Gibson, du capitaine Philip Wolford et du lieutenant-colonel Philip de Camp, responsables des assassinats de Couso et Protsyuk et absous par RSF.

13. RSF a fait l’apologie de l’invasion de l’Irak en 2003 en affirmant que « le renversement de la dictature de Saddam Hussein a mis un terme à trente années de propagande officielle et ouvert une ère de liberté nouvelle, pleine d’espoirs et d’incertitudes, pour les journalistes irakiens. Pour les médias irakiens, des dizaines d’années de privation totale de liberté de la presse ont pris fin avec le bombardement du ministère de l’Information, le 9 avril à Bagdad ».
14. Le 16 août 2007, lors de l’émission de radio « Contre-expertise », Robert Ménard, alors secrétaire général de RSF, a légitimé l’utilisation de la torture.

15. RSF a soutenu le coup d’Etat contre le Président haïtien Jean-Bertrand Aristide organisé par la France et les Etats-Unis en titrant : « La liberté de presse retrouvée : un espoir à entretenir ».

16. Lors du coup d’Etat contre Hugo Chávez en avril 2002 organisé par Washington, RSF a publié un article le 12 avril 2002 reprenant sans aucune réserve la version des putschistes et a essayé de convaincre l’opinion publique internationale que Chávez avait démissionné : « Reclus dans le palais présidentiel, Hugo Chávez a signé sa démission dans la nuit, sous la pression de l’armée. Il a ensuite été conduit au fort de Tiuna, la principale base militaire de Caracas, où il est détenu. Immédiatement après, Pedro Carmona, le président de Fedecámaras, a annoncé qu’il dirigerait un nouveau gouvernement de transition. Il a affirmé que son nom faisait l’objet d’un "consensus" de la société civile vénézuélienne et du commandement des forces armées ».

17. RSF a toujours refusé de s’occuper du cas de Mumia Abu-Jamal, le journaliste noir qui croupit dans les geôles étasuniennes depuis trente ans pour avoir dénoncé dans ses reportages la violence policière à l’égard des minorités.

18. RSF mène régulièrement des campagnes contre Cuba, pays pourtant où aucun journaliste n’a été assassiné depuis 1959. L’organisation est en étroite collaboration avec Washington à ce sujet. Ainsi, dès 1996, RSF a rencontré à Paris Stuart Eizenstat, ambassadeur spécial de l’administration Clinton pour les affaires cubaines.

19. Le 16 janvier 2004, RSF s’est réunie avec les représentants de l’extrême droite cubaine de Floride pour mettre en place une stratégie de lutte médiatique contre le gouvernement cubain.

20. RSF a lancé plusieurs campagnes médiatiques en diffusant des messages publicitaires dans la presse écrite, à la radio et à la télévision, destinés à dissuader les touristes de se rendre à Cuba. C’est ce que préconise le premier rapport de la Commission d’Assistance à une Cuba libre publié par le Président Bush en mai 2004 et qui accroit les sanctions contre Cuba. Ce rapport cite d’ailleurs RSF en exemple à la page 20.

21. RSF affirme ouvertement que seuls les pays sous-développés l’intéressent : « Nous avons décidé de dénoncer les atteintes à la liberté de la presse en Bosnie et au Gabon et les ambiguïtés des médias algériens ou tunisiens… mais de ne pas nous occuper des dérives françaises ». Pourquoi ? « Parce que, ce faisant, nous risquons de mécontenter certains journalistes, de nous mettre à dos les grands patrons de presse et de braquer le pouvoir économique. Or, pour nous médiatiser, nous avons besoin de la complicité des journalistes, du soutien de patrons de presse et de l’argent du pouvoir économique ».

22. Jean-Claude Guillebaud, cofondateur de RSF et premier président de l’association, a quitté l’organisation en 1993. Il en expliqué les raisons : « Je pensais qu’une organisation de ce type ne pouvait être légitime que si elle incluait un travail de critique du fonctionnement des médias en occident. Que ce soient les dérives du travail journalistique (bidonnages etc.) ou un travail de réflexion poussé sur l’évolution de ce métier, ses pratiques et les atteintes aux libertés possibles dans les démocraties. Sinon, nous serions passés pour des néocolonialistes, des donneurs de leçons arrogants : quand on interpelle les leaders des pays du tiers-monde sur les atteintes aux libertés de la presse chez eux, la question qui se pose automatiquement à nous, est de savoir quel usage nous faisons de notre liberté. Même si les enjeux ne sont pas les mêmes, cette question est essentielle et je pensais qu’il fallait y consacrer 50% de notre temps et de notre énergie […]. Au fur et à mesure que l’association se développait, les opérations devenaient de plus en plus spectaculaires. Se sont posées deux questions : n’y avait-il pas une contradiction à dénoncer certaines dérives du système médiatique et d’utiliser les mêmes procédés dans nos démarches d’interpellation ? De son côté, Robert Ménard pensait qu’il fallait mettre en sourdine toute l’activité de critique des médias pour bénéficier du soutien des grands journaux et des grandes chaînes de télé […]. Je les ai trouvés beaucoup trop proches de la presse anti-Chávez au Venezuela. Il aurait sans doute fallu être plus prudent. Je trouve qu’on les entend très peu sur les Etats-Unis.

23. Le quotidien français Libération, pourtant fidèle soutien de l’organisation, note que RSF reste silencieuse sur les dérives des médias occidentaux : « Désormais, la liberté de la presse sera exotique ou ne sera pas ». Beaucoup « lui reprochent son acharnement contre Cuba et le Venezuela et sa mansuétude envers les Etats-Unis. Ce qui n’est pas faux ».

24. RSF n’a jamais caché ses relations avec le monde du pouvoir : « Un jour, nous avons eu un problème d’argent. J’ai appelé l’industriel François Pinault pour qu’il nous apporte son aide. […] Il a répondu aussitôt à ma demande. Et c’est cela seul qui compte » car « la loi de la gravitation existe, chers amis. Et la loi de l’argent aussi ».

25. Ainsi, loin des revendications d’impartialité et de défense de la liberté de la presse, RSF dispose effectivement d’un agenda politique et s’en prend régulièrement aux pays de la Nouvelle Amérique latine.
Salim Lamrani

Docteur ès Etudes Ibériques et Latino-américaines de l’Université Paris IV-Sorbonne, Salim Lamrani est Maître de conférences à l’Université de La Réunion, et journaliste, spécialiste des relations entre Cuba et les Etats-Unis.
Son nouvel ouvrage s’intitule Cuba. Les médias face au défi de l’impartialité, Paris, Editions Estrella, 2013 et comporte une préface d’Eduardo Galeano.
18 de maio de 2014, 11:30

SALVADOR Tropas das Forças Armadas desembarcam amanhã



Foto: Divulgação
Efetivo vai reforçar a segurança na Copa do Mundo
Começa a desembarcar nesta segunda-feira (19), na Base Naval de Aratu, parte do efetivo de 2.300 militares das Forças Armadas (Exército, Marinha e Aeronáutica) que virá para o estado reforçar a segurança na Copa do Mundo. Faltando menos de um mês para o Mundial, 650 homens da Marinha serão os primeiros a chegar, às 9h, em um navio vindo do Rio de Janeiro, que transporta ainda 16 veículos, entre caminhões, ambulâncias e motocicletas, além de armamentos e cães farejadores. Os militares da Marinha vão patrulhar a orla de Salvador e a Baía de Todos os Santos, utilizando uma fragata com um helicóptero UH-12 (Esquilo) embarcado, uma corveta, dois navios-patrulha, dois navios-varredores, um aviso-de-patrulha e dez embarcações de Inspeção Naval da Capitania dos Portos. Sob coordenação do Comando do 2º Distrito Naval, as tropas das Forças Armadas vão trabalhar de forma integrada com as polícias Militar, Civil, Rodoviária, Federal, além de representantes da Secretaria da Segurança Pública (SSP). O Exército vai atuar com 1.115 agentes na proteção de estruturas como subestações de energia e abastecimento de água e torres de telecomunicações. O espaço aéreo de Salvador também será controlado — estão envolvidos no trabalho 220 militares da Força Aérea Brasileira, dois caças F-5, dois caças A-29 (supertucano), um helicóptero H-60 e uma aeronave de alerta aéreo antecipado E-99. Os embarques e desembarques de voos comerciais em Salvador não devem ser prejudicados, já que o aeroporto fica a um raio maior do que a distância de restrição das Forças Armadas. Outros 135 militares vão vistoriar estádios, centros de treinamento, aeroporto, base aérea e comboios das delegações oficiais.

segunda-feira, 21 de abril de 2014

Netinho confirma que Toninho o substituirá na Igualdade Racial

Netinho confirma que Toninho o substituirá na Igualdade Racial
 
 
S. Paulo – Antonio Pinto, Toninho, é o novo titular da Secretaria Municipal de Promoção da Igualdade Racial de S. Paulo (SMPIR), em substituição ao cantor, apresentador e vereador licenciado pelo PC do B, Netinho de Paula, que retorna a Câmara e se prepara para disputar as eleições deste ano para deputado federal ou senador, conforme noticiou Afropress em matéria de 14/03. (http://www.afropress.com/post.asp?id=16248). Toninho assume a Secretaria após o dia 30 de março.
A informação é do próprio Netinho, que está licenciado para tratar de problemas no joelho. Ele ainda não operou. Os primeiros exames feitos na Clínica Osmar de Oliveira, onde faz tratamento, indicam que deverá passar por infiltrações.
Antonio Pinto é filiado ao PT, tem 49 anos (completa 50 no mês que vem) e fez parte da equipe da ex-ministra Matilde Ribeiro na Secretaria Especial de Políticas de Promoção da Igualdade Racial da Presidência da República. Com a saída de Matilde foi exonerado. Agora, como titular da Secretaria Municipal de Promoção da Igualdade Racial, Toninho passa a ser chefe da Matilde que continuará no cargo de secretária-adjunta.
Em longa entrevista dada ao jornalista Dojival Vieira, editor de Afropress, Netinho falou do processo de sucessão na secretaria, dos nomes que o Partido discutiu (além de Toninho, o do diretor executivo da Revista Raça, Maurício Pestana), e fez um balanço da Secretaria nos 14 meses e 21 dias de gestão.
“Estar no Executivo é como viver a aflição do povo. Você tem que interpretar as intenções do Legislativo e executar muitas vezes com a corda no pescoço já que o movimento social é muito ativo em S. Paulo. Só tenho a agradecer a paciência e o carinho que todo o movimento negro teve comigo. Todos puderam ver e sentir as angústias que passamos para montar a Secretaria e ainda assim abrir as portas para ouvir todas as crenças, as raças e ainda tocar uma Conferência Municipal no ano de implantação", afirmou.
Ele falou ainda da participação da secretaria para apaziguar os “rolezinhos” – o movimento de jovens da periferia que se transformou num fenômeno político depois que os proprietários dos shoppings entraram com ações na Justiça e acionaram a Polícia para proibir a movimentação desses jovens no interior desses espaços – e admitiu que quando foi chamado para assumir uma Secretaria o Partido entendia ser uma Secretaria com bom orçamento, fato que não aconteceu. “Tivemos muito apoio do prefeito Fernando Haddad no sentido de montar a estrutura física, mas teremos de travar uma grande luta para que a Secretaria tenha um orçamento respeitável ao longo de 2014”, acrescentou.
Leia, na íntegra a entrevista de Netinho a Afropress.
Afropress – Está definido o nome do assessor Antonio Pinto, o Toninho, como teu sucessor?
Netinho de Paula – Sim. Antonio Pinto (foto acima) assume a Secretaria após 30 de março.
Afropress - Como se deram as discussões no Partido que incluíram também o nome do Maurício Pestana?
Netinho - Foram de muita valorização. Na medida em que o partido percebeu que não teria a participação em outra Secretaria levamos os nomes e os motivos para discussão partidária com o núcleo político do partido, que entendeu que Antonio Pinto é parte importante do projeto político eleitoral no qual me incluo, portanto, a indicação foi aceita .
Afropress – Antonio Pinto é da sua assessoria e é filiado ao PT. Houve algum stress no Partido pelo fato de você preferí-lo ao Pestana?
Netinho -  Mauricio Pestana (foto abaixo) foi um dos nomes que eu propus ao partido pela competência, pela militância e pela capacidade de agregar que eu entendo ser necessário para um cargo como este. Mas por ser um ano de disputa política e em que teremos uma coligação importante com o PT optamos neste primeiro ano por Antônio Pinto que é militante histórico do PT. Foi a pessoa que me trouxe para política e está comigo desde 2008 na campanha para vereador, além de manter ótimas relações com o PC do B. 
Afropress – O baixo orçamento da Secretaria (cerca de R$ 11 milhões) te frustrou?
Netinho - Quando fui chamado pelo partido para deixar a Câmara Municipal e assumir uma Secretaria o PC do B entendia ser uma Secretaria com bom orçamento, fato que não aconteceu. Tivemos muito apoio do prefeito Fernando Haddad no sentido de montar a estrutura física mas teremos de travar uma grande luta para que a Secretaria tenha um Orçamento respeitável ao longo de 2014. Esta é uma grande missão do novo secretário. Temos uma Secretaria com ótimos quadros técnicos, pronta para transversalidade, com plena condição de ampliar suas relações internacionais, porém, com orçamento de coordenadoria.
Afropress - A ex-ministra Matilde Ribeiro (foto) era vista como sua sucessora natural, por que isso não aconteceu?
Netinho - Acredito que quem possa responder com mais propriedade seja o partido da ministra. Em nenhum momento esteve em questão a capacidade e a competência da ministra, mas não havia e nunca houve nenhum acordo neste sentido. A ministra continua como adjunta e com muita disposição de ajudar neste novo momento. Importante destacar que somos poucos mas sempre que surgem oportunidades no Executivo ocorrem movimentações que correm por fora do óbvio e como acredito que com a aprovação da Lei de cotas também no funcionalismo público tenhamos mais postos como este para dirigirmos, como disse anteriormente, sacrifícios terão de ser feitos para que nossos sonhos sejam atingidos. Portanto se houver feridos no processo, teremos de ser generosos pois só podemos contar com nós mesmos. 
Afropress - Já definiu se será candidato a deputado federal ou senador?
Netinho - Acredito que fazer parte de um projeto político que visa desenvolvimento econômico e social de uma Nação é mais que um privilégio. Portanto sigo as orientações do partido. Não fui candidato ao Senado por mim mesmo, mas em nome de um partido. Não retirei minha candidatura a prefeito para apoiar o Haddad por mim, e sim, por orientação partidária e é neste sentido que agora retorno para Câmara como vereador eleito para cumprir  a missão que o partido definir. Tanto pode ser para o Senado como também para deputado federal.
Afropress - Como conciliou o exercício de secretário com sua carreira profissional e artística?
Netinho – Estar no Executivo é como viver a aflição do povo. Você  tem que interpretar as intenções do Legislativo e executar muitas vezes com a corda no pescoço já que o movimento social é muito ativo em SP. Só tenho a agradecer a paciência e o carinho que todo o movimento negro teve comigo. Todos puderam ver e sentir as angústias que passamos para montar a Secretaria e ainda assim abrir as portas para ouvir todas as crenças todas as raças e ainda tocar uma Conferência municipal no ano de implantação. Tive que abdicar de gravar CD e de fazer shows pois entendi que o chamado é parte importante de um sonho muito maior de todos nos negros e negras. A conquista da Secretaria é mais um passo para o sonho de um dia termos um Presidente da república negro ou negra .
Afropress - Como participou das articulações para disciplinar a onda de "rolezinhos" e qual é a sua visão a respeito?
Netinho – Quanto aos "rolezinhos", fui chamado pelo prefeito para mediar a relação de fato social com a prefeitura municipal. Diria que foi um grande exercício de democracia. Optamos pelo caminho do diálogo, da tolerância e fiz particularmente um exercício de regressão quando, nos anos 80,90 encabeçava a luta pelo movimento do pagode; de como éramos hostilizados, mal interpretados junto com o movimento do Rap. Por fim fim o talento sempre vence e assim se deu Racionais e Negritude Jr. São frutos deste momento que brevemente narrei.
Encontrei uma sociedade disposta a jogar a juventude periférica na jaula dos leões, instrumentalizada por juristas e por uma boa camada da imprensa, com raras exceções. À medida que consegui detectar os líderes do movimento tratei de juntá-los aos dirigentes de shoppings, aos legisladores e ao Ministério Público, que perceberam que se tratava apenas da necessidade de se sentirem incluídos e não se tratava de marginais. Ampliamos os diálogos ao ponto do prefeito convocar todos os secretários para ouvirem as propostas dos jovens que hoje já atuam de maneira conjunta com a Prefeitura, tanto para realizações de eventos bem como no auxílio às campanhas promovidas pela Prefeitura. Não houve segredo. Quem venceu e acalmou os ânimos foi o diálogo.    
Afropress - Você passou por uma cirurgia no joelho? O que aconteceu, quando operou, quem o operou e como está sua recuperação?
Netinho – Ainda não operei. Fiz uma bateria de exames e pelo que consta terei de  fazer a infiltração. Estou tratando na clínica Osmar de Oliveira mas nada grave. Tirei 10 dias de licença e já quero voltar na próxima semana.
Afropress - Por favor faça um balanço da sua gestão.
Netinho - Destaco o Plampir que visa articular e planejar as ações de promoção da igualdade racial dos diversos órgãos da Prefeitura de SP para, desta forma, promover mudanças substantivas na vida da população negra. Consciencia Negra em São Paulo; Educação das Relações Etnicorraciais; Ações voltadas a juventude negra; e, Ações transversais e intersetoriais. Estas ações demarcam grandes desafios – a educação inclusiva e cidadã; o enfrentamento ao extermínio da juventude negra; e, inserção da questão racial nas políticas públicas porém cabe dar o destaque as ações do programa Juventude Viva.
O Fundamento deste Plano reside na perspectiva de que o jovem negro tenha a sua condição de sujeito de direito reconhecida e respeitada. Falamos do enfrentamento ao racismo e ao preconceito geracional, como indutores da redução dos altos índices de mortalidade da juventude negra brasileira até que cheguemos à zero.
Essa tarefa exige um grande esforço de mobilização de uma rede potente e capaz de garantir direitos e de superar a cultura da violência, composta pelo conjunto das instituições públicas, privadas e somando esforços com a sociedade civil.
E, por fim, a alegria de dar vida legítima ao projeto que veio da Câmara municipal mas que precisava partir do Executivo para que não ocorresse vício de iniciativa. Trata-se do projeto de Lei de cotas no funcionalismo público, encaminhado esta semana com avanços e conquistas para o povo negro paulistano. Destaco o ítem que trata de cotas para cargos comissionados e para as cotas nos concurso público. Este projeto veio aprovado pela Câmara liderado pelo Vereador Reis, mas teve que ser reeditado contando com grande colaboração da doutora Lena Garcia e acredito que tratar de oportunidade com participação econômica passa a ser o maior  desafio do povo negro. 
Não posso esquecer de falar sobre o apoio do BID representado na figura de Judith Morrinson, único acordo de cooperação técnica feito pela Prefeitura em 2013, Planejamento estratégico do Projeto: “Desenvolvimento com inclusão econômica e social”; Estabelecimento do Fórum Permanente; Reestruturação do Centro de Referência I; Apoio para o desenvolvimento de iniciativas para promover a inclusão.

O valor total da Cooperação Técnica será de US$970.250, que serão financiados pelo BID através do fundo Gênero e Diversidade (US$820.250) e através de contrapartida local (US$150.000). Os recursos do Banco serão utilizados para o pagamento de consultores individuais, passagens e diárias, pesquisas (qualitativas e quantitativas), logísticas relacionadas a eventos e material impresso. Os recursos de contrapartida local serão utilizados em uma pesquisa e no diálogo regional.

A UNB amplia em 5% por cento o programa de cotas para negros e indigenas

Diretor do MEC afirma que decisão da UnB é exemplo a ser seguido.
 
 
Brasilia - A decisão da Universidade de Brasília (UnB) que, por por intermédio do Conselho de Extensão e Pesquisa (CEPE)– órgão superior da Universidade –, ampliou em 5% o Programa de cotas para negros e indígenas usando a Lei federal como piso e não teto, “é um ótimo exemplo a ser seguido pelas demais instituições de ensino superior do país”. A opinião é de Thiago Thobias, diretor de Políticas de Educação do Campo, Indígena e das Relações Étnicorraciais do Ministério da Educação (MEC). 
Em entrevista ao editor de Afropress, jornalista Dojival Vieira, Thobias, que é oriundo do movimento social com militância de muitos anos na Rede Educafro, disse ser preciso ampliar o debate e esclarecer que a decisão do CEPE da UnB “é uma grande vitória, que a inclusão está aumentando e que esta decisão deve ser trabalhada pelos que defendem as ações afirmativas de uma forma multiplicadora”.
Na entrevista, Thobias, que pertence à nova geração do movimento negro que chegou ao Governo, disse estar atento às demandas do movimento social. Ele falou do Feriado de 20 de Novembro (reivindicação que, na sua opinião, não foi abandonada), e garantiu que sonha com o dia em que o Brasil crie a “Comissão da Verdade sobre a Escravidão do Negro”, para que se identifique "quem são os descendentes de escravocratas que fizeram fortunas com a escravidão, quais foram os principais algozes dos negros antes e depois da Abolição e o que devemos mudar nos livros escolares".
Nunca é demais lembrar que crimes contra a humanidade são imprescritíveis. Precisamos cada vez mais resignificar nacionalmente o dia 13 de maio, para acabarmos de uma vez por todas com a visão crônica da Abolição da escravidão no Brasil ocorrida graças à Princesa”, acrescentou.
Confira, na íntegra, a entrevista.
 Afropress - Como quadro oriundo do movimento social agora no Governo, como acha que deve ser tratada a agenda do movimento social e do Governo, de modo a preservar a autonomia do movimento?
 TT - Estar no Governo é algo muito honroso, com vantagens e desvantagens, alegrias e tristezas, como em qualquer outro lugar. Mas o exercício do cargo deve ser encarado como uma missão, um dever não só cívico e moral, mas também eficaz, eficiente, honesto, ético e decente em defesa do País. Para isso, não tenho dúvida que manter um canal de comunicação e de diálogo permanente com os movimentos sociais e  com a sociedade,  ouvir suas críticas, sugestões e preocupações são essenciais para formular e aperfeiçoar as políticas públicas em um estado democrático de direito. A agenda do movimento é autônoma, afinal, governo é governo e movimento é movimento; a interação deve ser permanente, mas sem intervencionismo do Estado nos movimentos sociais.
Afropress - Como a sua Diretoria do Ministério da Educação acompanhou e está encarando a decisão do CEPE da UnB que ampliou as cotas em 5% a mais do que o previsto na Lei 12.711/2012?
 Thiago Thobias - A Universidade de Brasília possui um histórico pioneiro, tanto no campo acadêmico quanto em seus posicionamentos políticos e sociais. Foi a primeira universidade federal do Brasil a adotar a política  de 20% de cotas para negros, em 2004.  A universidade foi também uma das primeiras a adotar o vestibular diferenciado para estudantes indígenas. Recentemente, o Programa de Pós-Graduação em Sociologia da Universidade de Brasília  adotou 20% de cotas para negros. Por isso, a decisão do CEPE de seguir ampliando o processo não surpreende, já que as ações afirmativas na UnB seguem a lógica que a Lei 12.711/2012 estabelece, ou seja, um piso de 50% de reserva de vagas e, não, um teto.
Afinal, quando a Lei foi aprovada pelo Congresso Nacional e sancionada pela presidenta Dilma já existiam dezenas de experiências de ações afirmativas para acesso ao ensino superior.
A legitimidade da decisão do CEPE da UnB  está expressa na regulamentação da Lei de Cotas, no  Decreto nº 7.824, de 11 de outubro de 2012,  parágrafo 3º do artigo 5º, que estabelece de forma expressa: “§ 3º  Sem prejuízo do disposto neste Decreto, as instituições federais de educação poderão, por meio de políticas específicas de ações afirmativas, instituir reservas de vagas suplementares ou de outra modalidade”, bem como no artigo 12 da Portaria Normativa nº 18, de 11 de outubro de 2012, que diz: “As instituições federais de ensino poderão, por meio de políticas específicas de ações afirmativas, instituir reservas de vagas: I - suplementares, mediante o acréscimo de vagas reservadas aos números mínimos referidos no art. 10; e II - de outra modalidade, mediante a estipulação de vagas específicas para atender a outras ações afirmativas”. 
O que posso afirmar é que a iniciativa é criar modalidades específicas de reserva de vagas que ultrapassem o que está estabelecido na Lei federal e que já estão ocorrendo em todo o País. Hoje, 6% das 171.401 vagas do Sistema Unificado de Seleção são destinadas a processos diferenciados de ações afirmativas.
Um exemplo que merece ser estudado é a Universidade Federal da Fronteira Sul que possui campi em três estados sendo,  as vagas reservadas para dos alunos da rede pública de: 86% em  Santa Catarina,  89% no  Rio Grande do Sul e 87% no do Paraná, em relação a reserva de vagas para os autodeclarados pretos, pardos ou indígenas  o percentual destas vagas são de:  16%Santa Catarina, 17% no Rio Grande do Sul e 29% no  Paraná.
Afropress - O professor José Jorge considera a Lei como está um retrocesso, se não houver ampliação como ocorreu na UnB. Como vê isso?
TT - A Lei Federal nº 12.711/2012 é  um avanço!  É o reconhecimento do Estado brasileiro de que as ações afirmativas para acesso ao ensino Superior são uma medida justa e necessária, com a garantia de que todas as universidades tenham cotas para negros, fato que não vinha ocorrendo em todas as universidades que já adotavam ações afirmativas.
Mais uma vez reforço que a Lei é piso e, não, teto. Podemos continuar avançando. Para um melhor entendimento, em relação ao que ocorreu na UnB, antes da Lei Federal,  em um curso com 100 vagas, 20 vagas eram destinadas a estudantes negros; com a Lei, o número passa para 30 vagas. Um aumento de 50%.
Agora, com a decisão do CEPE da UnB  de garantir mais 5%, dando sequência ao exemplo, teremos mais cinco vagas, totalizando 35. Um aumento de 75% do percentual anterior.  Eu compreendo o posicionamento do Professor José Jorge que defende a política de cotas para negros como um processo exclusivamente de reparação, independente de o aluno ser de escola particular ou da sua condição socioeconômica.
A legislação aprovada no Congresso Nacional tramitou por 13 anos até ser aprovada, ocorreram inúmeras audiências públicas, manifestações e debates por todo o País  para construir um entendimento possível. O primeiro princípio foi estabelecer a cota para a Rede pública de ensino, na qual está a maioria dos jovens negros. Posteriormente, o critério de renda per capita inferior a 1,5 salários mínimos - o que, infelizmente, nós negros também somos a ampla maioria – e, em seguida, a cota racial para negros e indígenas. 
O critério de reparação está presente na Lei, mas agregado à condição de ser estudante da escola pública. É nossa obrigação  valorizarmos a escola pública. A decisão do Congresso Nacional está amparada na ampla aprovação dos brasileiros que, segundo um levantamento nacional do Ibope, feito a pedido do jornal O Estado de São Paulo, apontou que quase dois em cada três brasileiros, ou seja, 62% são a favor das cotas. A pesquisa levou em consideração as reservas em universidades públicas para negros, pobres e alunos da escola pública.
Afropress - Como a decisão da UnB pode repercutir nas demais instituições federais de ensino no Brasil?
TT - A decisão da UnB é um ótimo exemplo, a ser seguido pelas demais instituições de ensino superior do País. É preciso ampliar o debate e esclarecer que a decisão do CEPE da UnB é uma grande vitória, que a inclusão está aumentando e que esta decisão deve ser trabalhada pelos que defendem as ações afirmativas de forma multiplicadora.
A Lei ainda permite que a universidade selecione inicialmente os alunos que vão entrar pelo sistema universal e, posteriormente, os que podem entrar pelo sistema de cotas. No Sisu, das 171.401 vagas, cerca de 11% dos que entram pelo sistema de cotas teriam condições de entrar pelo sistema universal.
A portaria normativa nº 18, de 11 de outubro de 2012, em seu artigo 17 dá respaldo legal a este posicionamento, desde que a universidade já tenha cumprido o percentual de 50% das vagas, conforme estabelece a lei. A seleção pelo sistema universal e posteriormente pela reserva de vagas não é novidade, afinal,  os concursos públicos para pessoas com deficiência já aplicam esta medida.
Afropress - Quantas e quais são as instituições que estão cumprindo a Lei nº 12.711/2012?
TT - Todas as instituições federais estão cumprindo a Lei de Cotas desde 2012. Neste ano de 2014, nas universidades federais no Sistema de Seleção Unificado – Sisu  37% das vagas, ou seja, 63.419 vagas foram destinadas para as cotas e 6% (10.285 vagas) para outras modalidades de ações afirmativas, assim como o estabelecido pela UnB, totalizando 43% das vagas do Sisu/2014, que representam 73.704 vagas.
Ainda não foi apresentado o balanço do segundo ano da política, no entanto, levando-se em consideração os resultados do primeiro ano, apresentados em 28 de agosto de 2013, no MEC, podemos concluir que 34% das Universidades Federais e 83% dos Institutos Federais já atendem  à meta de reserva de vagas mínima de 50%, prevista para 2016. Lembrando que a lei estabelece que “As instituições federais de ensino que ofertam vagas de educação superior implementarão, no mínimo, 25% (vinte e cinco por cento) da reserva de vagas a cada ano, e terão até 30 de agosto de 2016”.
Afropress - Quais as consequências que haverá com a adoção pelas demais instituições da decisão da UnB para as políticas de ação afirmativa no Brasil?
TT - Básicamente, serão três: o primeiro será o aumento do processo de inclusão,  o segundo a reedição do debate sobre a  importância de  ampliar a política de cotas e por fim a reedição dos argumentos contrários. Nós que defendemos a inclusão devemos estar preparados para os novos e desafiadores debates que vão surgir, o que é muito saudável.
A luta pela democratização do acesso ao ensino Superior não está ganha, devemos estar atentos para aperfeiçoar o monitoramento, os mecanismos e corrigir eventuais falhas no percurso. Para isso, existe um Comitê de Acompanhamento da reserva de Vagas e uma Comissão da Sociedade Civil de Acompanhamento da reserva de Vagas.
Afropress - Como a sua diretoria está trabalhando no sentido do cumprimento da LDB, que obriga por meio da emenda à Lei (Lei nº 10.639/2003), a inclusão do ensino da história da África e cultura afro-brasileira nos currículos das escolas de ensino fundamental e médio?
TT - Nós estamos trabalhando com uma visão sistêmica da educação para as relações étnicorraciais. O Ministério da Educação é um indutor das políticas educacionais. Sou um herdeiro de importantes iniciativas que surgiram para a promoção da igualdade racial no âmbito no MEC, sendo cada qual feita ao seu tempo.
Por isso, antes de demonstrar as nossas ações, faço questão de render homenagens a todos e todas trabalharam a temática da população negra no MEC e  no Conselho Nacional de Educação-CNE. A vida é dura! Mas recebi o “bastão” com boas propostas, por isso, a importância de uma estrutura permanente como a Coordenação-Geral de Educação para as Relações Étnicorraciais, hoje coordenada pela professora Ilma Fátima de Jesus. Dentre as principais ações para a implementação da Lei, desde 2012, destacamos: 
“Síntese da coleção História Geral da África” - A distribuição do livro de “síntese da coleção História Geral da África” é composta por dois volumes. Serão produzidos 80 mil volumes de cada exemplar, totalizando 160 mil livros. A distribuição ocorrerá a partir de junho de 2014  para  32.756 escolas públicas. O investimento previsto é de R$ 1.460.000,00. Material disponível para download em  www.unesco.org.br/;
* “História e Cultura Afro-Brasileira e Africana na Educação Infantil” - A distribuição do livro de “História e Cultura Afro-Brasileira e Africana na Educação Infantil” ocorrerá no segundo semestre. Serão distribuídas 282.000 obras para 86.571 escolas públicas. O investimento previsto é de R$ 781.000,00 Material disponível para download http://www.unesco.orb.br/‎;
  * Criação de novas subações de assistência técnica em 2013, tais como : a) Qualificar gestores escolares, professores/as, demais profissionais da educação e lideranças sociais para a implementação das DCNs para a Educação Escolar Quilombola;Foram 165 municípios que solicitaram, sendo 155 projetos foram aprovados. Previsão de investimento R$ 5.418.499,00 b) Qualificar os gestores das Secretarias de Educação, gestores escolares, profissionais da educação, membros dos fóruns de educação e diversidade étnico-racial e as lideranças indígenas para a implementação das referidas diretrizes; Ação criada em 2013. Foram 1177 que solicitaram, sendo aprovado recurso para 755 municípios. Previsão de investimento de R$ 17.848.235,72;
* Distribuição de 200 mil exemplares do Plano Nacional de Implementação das Diretrizes Curriculares Nacionais para a Educação das Relações Étnico-Raciais e para o Ensino de História e Cultura Afro-Brasileira e Africana, no primeiro semestre de 2014; Previsão de investimento R$ 555.000,00;
* Distribuição dos Indicadores de Qualidade da Educação – Relações Raciais na Escola.  O material trabalha sete dimensões: 1) atitudes e relacionamentos; 2) Currículo e proposta político pedagógica; 3) Recurso didático-pedagógicoss;4) Acesso, permanência e sucesso na escola; 4) A atuação das/dos profissionais de educaçãoé uma parceria da Ação Educativa, Seppir, Unicef e Ministério da Educação; 6) Gestão democrática; 7) Para além da escola. O trabalho é uma parceria da Ação Educativa, Unicef, Seppir e MEC e  já está  disponível para download no site http://www.indicadoreseducacao.org.br/;
* Distribuição do KIT A Cor da Cultura II. Serão distribuídos 20 mil exemplares, para escolas que participaram da formação do Projeto A Cor da Cultura, no primeiro semestre de 2014;
* Distribuição de 50 mil exemplares do aluno e 5 mil exemplares do de professor para as escolas públicas da Bahia, do Almanaque Bahia de Todos os Santos e Quilombos;
          * Programa Nacional de Biblioteca da Escola Temático  – Pnbe para os anos finais do ensino fundamental e ensino médio com obras de referência com especificidades do campo e das comunidades quilombolas.  Os acervos serão formados por 45 títulos, englobando todos os temas (Indígena; Quilombola; Campo; Educação de Jovens e Adultos; Direitos Humanos;  Sustentabilidade Socioambiental; Educação Especial;  Relações Étnico-raciais; Juventude) para 60 mil escolas, correspondendo a aproximadamente 3,8 milhões de estudantes. Previsão de entrega , segundo semestre 2014.
* Diálogo permanente mantido com ABPN, ANPED, NEABs e Fóruns de Educação e Diversidade Étnico-Racial, com representação de organizações do movimento negro, para implementação da Lei nº 10.639/2003;
* Participação em diálogos regionais e estaduais para debater a implementação da Lei 10.639/2013;
* Parceria com o IPEA para o monitoramento da Lei nº 10.639/2003;
* Reuniões periódicas com a CADARA -  Comissão Técnica Nacional de Diversidade para Assuntos Relacionados à Educação dos Afro-Brasileiros;
* Definição de critério para autorização, reconhecimento e renovação de cursos superiores, no cumprimento do disposto no Art. 1º, §1º da Resolução CNE/CP nº 01/2004, incluído pelo INEP no Instrumento para Avaliação Institucional Externa (presencial), que subsidia o ato de credenciamento e recredenciamento institucional e a transformação de organização acadêmica em 2013;
* Acompanhamento e participação no processo de elaboração das Diretrizes Operacionais da Lei nº 10.639/2003 pelo Conselho Nacional de Educação (CNE);
* Ampliação da rede de instituições de ensino superior para atender a demanda dos cursos de especialização e aperfeiçoamento  em Educação para as Relações Étnico-Raciais e Educação Escolar Quilombola. Saltamos de 6 instituições em 2011 para 45 em 2014;
* Criação do site (http://etnicoracial.mec.gov.br/) para divulgação da Educação para as Relações Étnico-Raciais nos 10 anos da Lei nº 10.639/2003;
* O Prêmio “Curta Histórias” (http://curtahistorias.mec.gov.br)  é um premiação festival voltado para alunos matriculados na educação básica da Rede pública de ensino de todo o País e visa incentivar novos talentos e estimular o desenvolvimento de atividades pedagógicas e audiovisuais de cunho cultural e educativo em escolas públicas brasileiras seguindo a perspectiva da Lei 10.639/03. O Tema deste ano é “personalidades negras”. A organização é do Ministério da Educação/ Secadi em parceria com a Fundação Vale, Fundação Telefônica, Fundação Palmares e UNESCO;
* Criação do Programa de Desenvolvimento Acadêmico Abdias Nascimento - Portaria MEC nº 1.129, de 17 de novembro de 2013. O Programa coordenado pela CAPES e MEC/SECADI sendo destinado para estudantes negros, indígenas e pessoas com deficiência. São três os eixos de atuação: 1) mobilidade acadêmica, 2) cooperação internacional e 3) promoção de programas de acesso ao mestrado e doutorado no Brasil. As ações possuem foco nas temáticas de promoção da igualdade racial, história e cultura afrobrasileira e combate ao racismo, acessibilidade e valorização das especificidades socioculturais e linguísticas dos povos indígenas, dentre outras. Os editais serão lançados no primeiro semestre de 2014, podendo os projetos de universidades brasileiras estabelecerem parcerias com universidades de todo o mundo;
* Instituição da Bolsa Permanência de R$ 900,00 para estudantes matriculados em instituições federais de ensino Superior e que estejam em situação de vulnerabilidade socioeconômica e para estudantes negros, indígenas e quilombolas oriundos das escolas públicas (alunos da Graduação);
* Educação como Ponte Estratégica Brasil África é uma  cooperação Brasil–África  por iniciativa do MEC em parceria com países africanos de língua portuguesa. O objetivo é elaborar uma forma inovadora de cooperar e alicerçar um Programa de Cooperação Educacional;
* Pronacampo – ao acesso e a permanência na escola, à aprendizagem e à valorização do universo cultural das populações do campo, sendo estruturado em quatro eixos: Gestão e Práticas Pedagógicas – Formação Inicial e Continuada de Professores - Educação de Jovens e Adultos e Educação Profissional - Infraestrutura Física e Tecnológica para comunidades do campo e quilombola;
* O apoio à realização da pesquisa Práticas Pedagógicas de Trabalho com as Relações Étnico-Raciais na Escola na Perspectiva da Lei 10.639/2003, coordenada pela Universidade Federal de Minas Gerais - UFMG;
* O apoio técnico e financeiro à formação de gestores e educadores no âmbito do Plano de Ações Articuladas – PAR, contemplando a Educação para as Relações Étnico-Raciais como um dos eixos do Programa Educação Inclusiva: direito à diversidade, realizado com 166 municípios polos;
* Pesquisa nos currículos das instituições de ensino superior, com vista a garantir a implementação da Lei 10639/2003 nos cursos de licenciatura;
* Plano Juventude Viva contra a mortalidade da juventude negra – Projovem Urbano, Projovem Unidades Prisionais, Educação de Jovens e Adultos, Mais Educação, implementação da Lei 10639/2003 e o PRONATEC nos territórios prioritários do Juventude Viva
Enfim, são muitas as iniciativas e seguimos como norte o Plano de Implementação da Lei. Por isso, o Ministério da Educação instituiu a Portaria Normativa nº 21, de 28 de agosto de 2013, que dispõe sobre a inclusão da educação para as relações étnico-raciais, do ensino de história e cultura afro-brasileira e africana, promoção da igualdade racial e enfrentamento ao racismo nos programas e ações do Ministério da Educação e a coleta do quesito raça/cor nos instrumentos de avaliação, coleta de dados do censo, bem como em suas ações e programas quando couber. Outro fato importante é que precisamos debater a percepção da rede municipal e estadual de educação em relação à implementação da lei 10.639/2003.
Veja, por exemplo, no questionário socioeconômico da Prova Brasil de 2011, que o INEP aplica para alunos da quarta e oitava séries (quinto e nono anos) do ensino fundamental. A resposta basicamente censitária constatou que: 92.86% dos diretores responderam que conhecem a lei, contra 64.05% dos professores, quando perguntado se foram desenvolvidas atividades para atender o determinado pela lei, 86,59% dos diretores, contra 58,06% dos professores responderam que desenvolveram de maneira abrangente ou isolada o que determina a lei 10.639/2003.
Precisamos refletir em relação às estas respostas. Será que está é a percepção dos alunos, da sociedade e de especialistas? Enfim, estamos sistematizando as respostas de 2013 e vamos promover um amplo debate com gestores, sociedade e especialistas. Os indicadores de Qualidade da Educação – Relações Raciais na Escola será o nosso principal instrumento.
Afropress - O movimento social negro parece ter abandonado a luta pelo feriado de Zumbi (20 de novembro), por que acredita que isso aconteceu?
TT - O feriado nacional da consciência negra, no dia 20 de novembro jamais deve sair do nosso horizonte. O movimento social negro não abandonou está pauta. Existe feriado ou dia da consciência negra em mais de 800 municípios do país.  A Lei 12.519 de 10 de novembro de 2011 cria o Dia Nacional de Zumbi e da Consciência Negra, a ser comemorado, anualmente, no dia 20 de novembro, data do falecimento do líder negro Zumbi dos Palmares, no entanto, não considera a data feriado nacional.
Afropress - Como considera que devamos tratar o tema da Abolição da escravidão no Brasil, abandonado na agenda do movimento social negro?
TT - O Brasil foi o último País do ocidente a abolir formalmente a escravatura. A lei Áurea, sem dúvida, representa um marco jurídico importante na história do Brasil. Creio que o movimento negro deva manter viva a luta e o reconhecimento pelo dia 20 de novembro como nosso maior símbolo de resistência, mas não podemos perder de vista o dia 13 de maio que, queiram ou não, é uma data oficial da nossa história. Tenho apreendido muito estudando a Comissão da Verdade, chego a me emocionar com os depoimentos das vítimas e das famílias.
O nosso país está  tendo a coragem de reescrever a história e dando um grande exemplo para os mais jovens que assim como eu nasceram em uma democracia, por isso, sonho com a criação da “Comissão da Verdade sobre a Escravidão do Negro no Brasil”, afinal, quem são os descendentes de escravocratas que fizeram fortunas com a escravidão no Brasil, quais foram os principais algozes dos negros antes e depois da abolição, o que devemos mudar nos livros escolares, quais são os chamados heróis que merecem ter seus títulos destituídos por terem massacrado os negros, como  e quem foram os traidores do  massacre de porongos? O Bandeirante Borba Gato, que possui uma gigantesca estátua na avenida Santo Amaro, em São Paulo, merece está estatua? Nunca é demais lembrar que crimes contra a humanidade são imprescritíveis. Precisamos cada vez mais  resignificar nacionalmente o dia 13 de maio, para acabarmo de uma vez por todas s com a visão  crônica da abolição da escravidão no Brasil ocorrida graças à princesa.
Afropress - Como quadro oriundo do movimento social agora no Governo, como acha que deve ser tratada a agenda do movimento social e do Governo, de modo a preservar a autonomia do movimento social negro?
TT - Estar no Governo é algo muito honroso, com vantagens e desvantagens, alegrias e tristezas, como em qualquer outro lugar. Mas o exercício do cargo deve ser encarado como uma missão, um dever não só cívico e moral, mas também eficaz, eficiente, honesto, ético e decente em defesa do País. Para isso, não tenho dúvida que manter um canal de comunicação e de diálogo permanente com os movimentos sociais e  com a sociedade,  ouvir suas críticas, sugestões e preocupações são essenciais para formular e aperfeiçoar as políticas públicas em um estado democrático de direito. A agenda do movimento é autônoma, afinal, governo é governo e movimento é movimento; a interação deve ser permanente, mas sem intervencionismo do Estado nos movimentos sociais.
Afropress - Faça as considerações que julgar pertinentes.
TT - Quero registrar a parceria e a liderança da Secretária de Educação Continuada, Alfabetização, Diversidade e Inclusão, Macaé Maria Evaristo, a primeira mulher negra a ocupar o cargo de Secretária no Ministério da Educação. A sua experiência  e apoio político tem nos ajudado neste difícil processo, bem como o trabalho da Coordenadora-Geral de Educação para as Relações Étnico-Raciais, Ilma Fátima de Jesus.
Não estamos encontrando dificuldades em lidar com a temática no MEC,  o  Ministro Aloizio Mercadante e do Ministro José Henrique Paim ambos possuem compreensão da importância da educação das relações étnico raciais. A grande prova disso foi a rápida implementação da política de cotas no ensino superior. O Ministro Henrique Paim é o primeiro Ministro negro da história do MEC. Este é um fato importante e tem um simbolismo para a nossa geração de cotistas que estão vindo por ai.
Os desafios são gigantescos, digo isso porque foram 350 anos de escravidão e 126 anos de ausência de politicas de promoção da igualdade racial e de combate ao racismo. O movimento negro jamais se dobrou a opressão, a resistência tem sido a marca da população negra no país. A luta não começou hoje, mas desde a constituinte de 1988 e mais especificamente nós últimos 10 anos os avanços são observados em programas que vão do: “bolsa família, passando pelo salário mínimo até chegar nas cotas”. A educação é o nosso horizonte, por isso estamos trabalhando para lançar uma ação chamada “A Educação na Década Internacional dos Afrodescendentes - 2015-2024”  tendo como base o PNE, a política de cotas e o Plano Nacional de Implementação da Lei nº 10.639.

sábado, 19 de abril de 2014

Desenvolvimento e Empreendedorismo Afro-Brasileiro

Desenvolvimento e Empreendedorismo Afro-Brasileiro
Elias de Oliveira Sampaio
Coluna: Políticas Públicas
Elias de Oliveira Sampaio é ex-secretário estadual de Promoção da Igualdade, economista do Ministério do Planejamento, Orçamento e Gestão, doutor em Administração Pública e mestre em Economia pela Universidade Federal da Bahia - UFBA, professor colaborador do Programa de Gestão das Organizações (PGO) e do Programa de Mestrado em Políticas Públicas, Gestão do Conhecimento e Desenvolvimento Regional (PGDR) da Universidade do Estado da Bahia - UNEB. É também colaborador do Núcleo de Pós-Graduação em Administração da Ufba, foi diretor-presidente da Companhia de Processamento de Dados do Estado da Bahia - PRODEB (2008 – 2011), vice-presidente de Tecnologia da Associação Brasileira de Entidades de TIC (ABEP) 2010 – 2011, além de professor universitário nas áreas de Teoria Econômica, Desenvolvimento Regional, Administração Pública e Políticas Públicas.
Listar artigos
No ultimo dia 10 de abril foi lançado em Salvador o Livro Desenvolvimento e Empreendedorismo Afro-brasileiro – Desafios históricos e perspectivas para o século 21, editado pelo SEBRAE, Instituto Adolpho Bauer, CEABRA e ANCEABRA, cujo título, tomo emprestado para este artigo.
Organizado por João Carlos Nogueira, Coordenador Executivo do Projeto Brasil Afroempreendedor do SEBRAE/IAB/CEABRA, o trabalho foi fruto da colaboração de diversos autores de todos os cantos do Brasil e, já no seu nascedouro, se constitui num marco referencial obrigatório para todos os debates relacionados a economia e o desenvolvimento brasileiro com um recorte bem delineado: o papel dos empreendedores e empreendedoras negros como uma das particularidades da essência das transformações econômicas que o Brasil tem passado no seu processo histórico de formação enquanto estado nação.
Longe de ser um compendio de denúncias e queixumes, o livro aponta com muita objetividade alguns dos reais problemas que esse seguimento da população brasileira tem sofrido, historicamente, quando a questão é a capacidade de empreender, comparativamente, a ausência de oportunidades efetivas para um profundo processo de empoderamento econômico. Na obra, essa problematização se faz presente apenas para o levantamento de questões pouco difundidas no mainstream da produção teórica sobre empreendedorismo no Brasil, partindo para o apontamento de soluções muito bem definidas, não apenas para o atendimento das necessidades ou desejos vindos do imaginário da população negra, seguimento focal dos textos, mas para a sociedade como um todo.
A rigor, o livro, através de sua dezena de artigos, articula questões que vão desde as noções mais elaboradas sobre empreendedorismo, desenvolvimento econômico, desenvolvimento local e acesso ao crédito até recortes da história e da produção acadêmica sobre o tema, à luz de uma interpretação que não dialoga apenas com os cânones eurocêntricos que, via de regra, significam e ressigfinicam as questões mais gerais ligadas a economia e ao desenvolvimento sob uma ótica unilateral, quando não viesada. O trabalho é um prenuncio da necessidade de uma nova síntese sobre todas essas questões, considerando aspectos relacionados “as barreiras de entrada” de caráter étnico e raciais.
A sociedade brasileira e baiana passa a ter um elemento essencial para a base de conhecimento que hoje se faz necessária a um verdadeiro processo de transformação social com vistas a um modelo desenvolvimento mais equitativo. Nesse aspecto, o livro se apresenta apenas como parte de uma estratégia maior que vem sendo discutida, de há muito, pelo Movimento Negro Brasileiro e que nos últimos anos vem tendo o reconhecimento de pessoas e organizações que, como o SEBRAE/IAB/CEABRA, vislumbram, uma nova dimensão de ações afirmativas.
Na verdade, a implementação de Políticas Públicas especificas voltadas para o empreendedorismo negro ou empoderamento econômico da População Negra, não são apenas politicas reparatórias, mas também, uma correção conceitual, metodológica e teórica sobre toda a base de conhecimento que sustentou e sustenta as teses desenvolvimentistas brasileiras.

sábado, 12 de abril de 2014

Governo da Bahia fará parceria com projeto Brasil Afroempreendedor

O lançamento do projeto Brasil Afroempreendedor na Bahia, nesta quinta-feira, com a realização do seminário estadual, mostrou a força do empreendedorismo na região. Não apenas pelos números, que identificam 12% do total de empreendedores negros e negras brasileiros no estado, e uma participação expressiva desses empreendedores no seminário, mas pela repercussão desses números nas políticas adotadas pelo governo e entidades que lidam com o tema. Nos últimos anos, o estado da Bahia tem se destacado na promoção de políticas de inclusão racial e de gênero. Por essas razões, na abertura do seminário estadual, o projeto Brasil Afroempreendedor foi considerado uma iniciativa inovadora e oportuna, que vai ao encontro de várias medidas em curso no estado, e que, a partir da semana que vem, começam a ser transformadas em parcerias.
Participaram da mesa de abertura do seminário o Diretor Superintendente estadual do SEBRAE baiano, Edival Passos Souza, o deputado estadual Bira Coroa (PT/BA), o vereador Silvio Humberto (PSB/BA), a coordenadora de Empreendedorismo Negro da Secretaria Estadual de Trabalho, Emprego, Renda e Esporte, Juci Santana, a subcoordenadora da Coordenação de Promoção da Igualdade Racial Secretaria Estadual de Promoção da Igualdade (SEPROMI), Trícia Calmon, Gilberto Leal, representando a Coordenação Nacional de Entidades Negras (CONEN), Olivia Santana, ex-chefe de gabinete da Secretaria de Trabalho, Emprego, Renda e Esporte e militante histórica do movimento negro da Bahia, o assessor da Secretaria Municipal da Reparação, Valdo Lumumba, o presidente do Instituto Adolpho Bauer (IAB), Francisco Rodrigues da Silva Sobrinho, e o representante do SEBRAE Nacional, consultor Antônio Thobias. A representante do Banco Interamericano de Desenvolvimento (BID), Luana Ozemela, participou da abertura. Na terça-feira, a representante do BID reuniu-se com a coordenação do projeto e integrantes do governo federal em Brasília para discutir estratégias de apoio ao Brasil Afroempreendedor.
As manifestações ressaltaram a importância do empreendedorismo negro para o desenvolvimento do estado e do País. O Diretor Superintendente do SEBRAE/BA, Edivaldo Passos, considerou o projeto uma iniciativa que coloca o SEBRAE em um patamar importante para discutir o empreendedorismo e a sua missão no atendimento aos micro e pequenos empresários afro-brasileiros. Segundo o superintendente, o Brasil Afroempreendedor não se constitui apenas em um projeto-piloto, mas já é uma ação que tem como dimensão o desenvolvimento da política econômica nacional. “A importância desse projeto é justamente colocar os negócios afrodescendentes numa perspectiva de mercado e não de uma lógica de subsistência”, enfatizou. Olívia Santana lembrou a I Conferência Mundial contra o Racismo, a Discriminação Racial, a Xenofobia e as Formas Conexas de Intolerância, em Durban, na África do Sul, em 2001, quando já se falava nas ações afirmativas e na questão econômica como bandeiras de luta para a inclusão e o desenvolvimento. “O projeto propõe a inclusão econômica da população negra brasileira e agora temos a oportunidade de vê-lo sendo lançado na Bahia”.
A subcoordenadora da Coordenação de Promoção da Igualdade Racial Secretaria Estadual de Promoção da Igualdade (SEPROMI), Trícia Calmon, anunciou várias medidas de inclusão. “O projeto não poderia ser mais oportuno, já que converge com as políticas construídas na Bahia”, disse. Na semana passada, projeto de lei do Estatuto da Igualdade Racial estadual foi encaminhado à Assembleia Legislativa. No projeto, um capítulo trata exclusivamente do empreendedorismo negro, com a previsão de um sistema de financiamento que destinará 10% do Fundo Estadual de Combate à Pobreza para as políticas de inclusão, em torno de R$ 50 milhões ao ano.
Paralelamente, o governo da Bahia discute projeto com o Banco Mundial para o financiamento do empreendedorismo negro e de mulheres, iniciativa que pode chegar aos R$ 360 milhões em um período de seis anos, entre 2015 e 2021, nos 417 municípios baianos. “A política estadual é pensada a partir de aspectos que coincidem com os dados do Brasil apresentados pelo Brasil Afroempreendedor: os empreendedores negros são maioria na Bahia, mas concentram a menor parte do capital, empregam menos, e têm rendimento menor”. Segundo Trícia, a política estadual enxerga essa realidade como possibilidade de investir no desenvolvimento do estado, e o projeto Brasil Afroempreendedor ajudará a promover a qualificação do público beneficiário, bem como, ajudará a consolidar a formação da rede de empreendedores negros e negras, uma das metas principais do projeto.
Outro ponto destacado pela subcoordenadora é a promoção do empreendedorismo em comunidades quilombolas. “Este é um dos públicos beneficiários de nossas políticas de desenvolvimento e mais uma ação convergente entre as políticas de governo da Bahia e o Brasil Afroempreendedor.” Na próxima semana, reunião entre integrantes da Secretaria e do SEBRAE da Bahia começarão a delinear protocolo para desenhar linhas conjuntas de ação na promoção do empreendedorismo como motor das políticas de desenvolvimento no estado.

Lançamento livro

Pela manhã, o seminário promoveu o lançamento do livro “Desenvolvimento e Empreendedorismo Afro-brasileiro”. A mesa de lançamento e debate foi constituída pelo economista Elias Sampaio, ex-secretário da SEPROMI e autor de um dos artigos do livro. Em seu artigo, Sampaio critica as teorias, particularmente a do economista Celso Furtado, que não contemplaram a questão racial como elemento de fundo para o desenvolvimento do País. O professor Hélio Santos, outro debatedor, destacou a importância estratégica do desenvolvimento nacional a partir do empreendedorismo afro-brasileiro. A mesa também foi integrada pelos coordenadores do Projeto Brasil Afroempreendedor, João Carlos Nogueira e Adilton de Paula, e pelo representante do SEBRAE Nacional, Antonio Thobias.
À tarde, seguem as atividades do seminário, com apresentação do projeto para os afroempreendedores e palestra sobre Orientações para elaboração de Plano de Negócios, Construção de cenários de sucesso e Análise de mercado, pelo consultor Antonio Thobias, e a apresentação de casos de sucesso. Amanhã pela manhã haverá apresentação dos empreendedores e de seus empreendimentos. À tarde, encerra-se a atividade de elaboração dos planos de negócios. Segue a palestra do representante do SEBRAE da Bahia sobre Gestão de recursos e finanças e o seminário encerra-se com a assinatura do Termo de Compromisso pelos participantes.

segunda-feira, 31 de março de 2014

BRASIL AFROEMPREENDEDOR

Projeto Brasil Afroempreendedor será lançado na Bahia

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Nos próximos dias 10 e 11 de abril, o projeto Brasil Afroempreendedor realiza, em Salvador, um encontro que pretende reunir empreendedores afrodescendentes  interessados em uma melhor qualificação  dos seus negócios e terem acesso à crédito.  A atividade é a sétima etapa dos 12 seminários que acontecem em todo o Brasil, com apoio do Sebrae nacional, e contará com a presença de especialistas do Banco Inter-Americano de Desenvolvimento (BID) e do Banco Nacional de Desenvolvimento Econômico e Social (BNDES), que estão ineteressados em conhecer essa iniciativa pioneira.
Governos estadual e municipais, organizações da sociedade civil e grupos de empresários negros estão sendo mobilizados para criarem uma atuação conjunta a partir do projeto, que terá formações técnicas como a criação de planos de negócio, técnicas de marketing, formação de preço e contabilidade. O SEBRAE da Bahia soma-se ao esforço nacional para aglutinar as forças locais e regionais, de maneira a atrair o maior número de empreendedores para esta iniciativa de fortalecimento esses empreeendimentos.
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O empoderamento da população negra a partir da economia tem ocupado as pautas das organizações da sociedade civil e do governo da Bahia já há algum tempo. Fóruns de debate, seminários, workshops e ações governamentais buscam garantir a negros e negras maior representatividade no campo do empreendedorismo, a partir da discussão de estratégias de acesso a políticas de fortalecimento das iniciativas dessa população.
A política estadual de estímulo ao empreendedorismo negro tem sido construída por órgãos como a Secretaria de Promoção da Igualdade (SEPROMI), que estão buscando financiamento internacional para fornecer crédito para negócios geridos por negros.  Recentemente, a Secretaria Estadual de Trabalho, Emprego e Renda (SETRE) lançou um edital para empreendimentos solidários de matriz africana. Já na Prefeitura de Salvador, há alguns anos é realizada a Feira do Emrpeendedor Afrodescendente e o Selo da Diversidade.
Segundo a pesquisa do SEBRAE “Os donos de negócios no Brasil: análise por raça/cor”, divulgada no ano passado, na Bahia estão 12% do total de 11 milhões de empreendedores negros e negras estimados no País. Mas, os segmentos negros ainda são os de menor valor agregado, com maiores dificuldades de acesso a linhas de financiamento, que demandam menos anos de estudo e que, justamente por isso, têm a maior dificuldade para se manter no mercado.
O projeto Brasil Afroempreendedor é uma iniciativa que busca superar essas lacunas, focando no fortalecimento de empreendimentos de negros e negras em 12 estados do Brasil. Serão dois anos de ações de capacitação e formação, até a formação da Rede Nacional de Afroempreendedores e a formulação de propostas de políticas públicas para os empreendimentos de afro-brasileiros. O projeto tem a realização do Associação Nacional dos Coletivos de Empresários e Empreendedores Afrodescendentes (ANCEABRA) e do Instituto Adolpho Bauer, com apoio do SEBRAE.

Critérios
O objetivo do encontro é debater as políticas públicas de fortalecimento dos negócios negros, debater o acesso à capacitação técnica e mecanismos de financiamento com empreendedores já em atuação.  Para participar da atividade, é necessário ter um empreendimento constituído (seja micro, pequena empresa ou empreendedor individual) e cadastrar-se na plataforma do projeto. Não há uma seleção, os inscritos são automaticamente habilitados para a próxima fase após receberem a confirmação automática.
Após essa etapa, o candidato (a) que receber a confirmação deve comparecer obrigatoriamente ao seminário nos dias 10 e 11 de abril, no Hotel Sol Barra, na Avenida Sete de Setembro, 3577 no bairro da Barra, em Salvador.  Somente depois de participar dessa atividade, os empreendedores estarão habilitados a participarem da formação e no futuro obterem acesso a fontes de financiamentos da rede.

Inscrições
As inscrições para o seminário estadual da Bahia estão abertas. Para se inscrever, os empreendedores negros e negras devem acessar o link http://www.institutoiab.org.br/convite-para-qualificacao-e-capacitacao-para-afroempreendedores/, no site do Instituto Adolpho Bauer (IAB) e preencher o formulário. A participação no seminário e no projeto é totalmente gratuita, com direito a cursos de formação em práticas de gestão, elaboração de planos de negócios, instrumentos de acesso a fontes de financiamento e vários outros itens.
Atenção: as pessoas que se inscreveram no site estão automaticamente confirmadas e podem participar do seminário. A participação no seminário é pré-requesito para fazer o curso e ter acesso aos benefícios da iniciativa.

O quê: Seminário Estadual Brasil Afroempreendedor
Quando: dias 10 e 11 de abril das 8h30 às 18h
Onde: Hotel Sol Barra – Av. Sete de Setembro, 3577 – Barra. Salvador, Bahia
Ref. no Porto da Barra, no início da Ladeira.
Apoio: SEBRAE-BA e SEPROMI

Fontes para mais informações

- João Carlos Nogueira, coordenador executivo do Projeto Brasil Afroempreendedor – Fone: (48) 9617-8913; nogueira@institutoiab.org.br/jcnogueira13@gmail.com

- Francisco Rodrigues da Silva Sobrinho, presidente do Instituto Adolpho Bauer (IAB) – Fone: (41) 8444-0144; E-mail: francisco@institutoiab.org.br

- Adilton de Paula, coordenador institucional do projeto Brasil Afroempreendedor: Fone: (41) 9812-8733; E-mail: adilton@institutoiab.org.br
- Paulo Rogério Nunes, consultor estadual do projeto na Bahia, Fone: (71) 9166-5403 (Whats App)  e rogerions@gmail.com